Intervenant à l’ouverture du sommet entre la Russie, la Turquie et l’Iran à Téhéran, Recep Tayyip Erdogan a souligné la nécessite de résoudre la situation dans la zone de désescalade d’Idlib.
«Beaucoup de nos soldats ont été tués, nous avons fait beaucoup d'efforts, mais malgré cela, la situation [à Idlib, ndlr] présente différents risques. Idlib est considérée non seulement comme un facteur géopolitique important pour l’avenir de la Syrie, mais aussi pour la sécurité de notre pays», a-t-il déclaré.
Selon lui, Ankara ne permettra pas aux terroristes de se renforcer près de ses frontières et agira en fonction de l’ampleur de la menace pour la Turquie.
«La Turquie maintiendra sa présence dans cette région [la Syrie, ndlr] jusqu'à ce que l'unité politique, géographique et sociale de la Syrie soit assurée», a-t-il ajouté.
Le 4 septembre, Sergueï Lavrov a annoncé qu'il ne restait plus aujourd'hui qu'une seule zone de désescalade, celle d'Idlib, où sont concentrés plusieurs dizaines de milliers de terroristes, essentiellement membres du Front al-Nosra*.
La semaine dernière, l'envoyé spécial de l'Onu pour la Syrie, Staffan de Mistura, a déclaré que la zone de désescalade d'Idlib abritait environ 10.000 terroristes, dont des membres d'al-Nosra* et d'al-Qaïda* sans compter leurs familles.
*Organisation terroriste interdite en Russie