L'attitude du Maroc est le principal obstacle à la mission de Horst Köhler, le représentant spécial du secrétaire général de l'Onu pour le Sahara occidental, pour trouver une solution pacifique au conflit, a affirmé, le 7 août, Khatri Addouh, le président du parlement du Sahara occidental, lors de son passage au forum du journal Al Chaab (le Peuple), à Alger.
«Monsieur Köhler a exprimé sa volonté de trouver une solution, mais l'entêtement du Maroc et les conditions qu'il pose n'encouragent pas la relance du processus de négociations», a déclaré le parlementaire sahraoui.
Le ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita, s'est exprimé, dans un entretien donné à France 24 en langue arabe le 3 juillet dernier, à propos du rôle que devrait jouer l'Algérie dans la résolution du conflit du Sahara occidental.
Dans un entretien du 10 avril 2018 sur la chaîne France 24 à Paris, Abdelkader Messahel, le ministre algérien des Affaires étrangères, avait déclaré que l'Algérie ne s'impliquerait pas directement dans les négociations entre le Maroc et le Front Polisario, car elles ne concernaient que les deux parties en conflit. «Le Maroc affirme que c'est une affaire entre l'Algérie et le Maroc, ce n'est pas le cas, c'est une affaire entre le Maroc et le peuple sahraoui, et entre le Maroc et les décisions des Nations unies», avait-il affirmé.