Moscou se prononce sur la présence russe en Centrafrique

© Sputnik . Valery Melnikov / Accéder à la base multimédiaMaria Zakharova
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La diplomatie russe a déclaré que les médias diffusaient de fausses informations sur les activités des spécialistes militaires russes en Centrafrique. Selon Moscou, ils sont chargés d’aider les autorités locales à réformer leurs forces de sécurité.

La porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova a déclaré jeudi que les militaires russes ne participaient pas aux combats dans la République centrafricaine. Selon elle, les spécialistes russes s'occupent de l'entraînement des militaires du pays dans le cadre d'accords avec les structures de l'Onu.

«Des armes et des spécialistes russes ont été envoyés en Centrafrique pendant la période la plus tendue de la crise militaire et politique, afin d'aider les autorités locales à résoudre les problèmes liés à la réforme du secteur de sécurité et à augmenter les capacités des militaires [centrafricains]», a-t-elle souligné.

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Mme Zakharova a également souligné que les médias diffusaient de fausses informations concernant la réalité de la présence russe en Centrafrique.

«Nous comprenons pourquoi, dans cette situation, les activités des spécialistes russes attirent une telle attention mais nous ne comprenons pas pourquoi ces informations sont si altérées», a-t-elle déploré.

Les corps d'Orkhan Jemal, Alexandre Rastorgouev et Kirill Radtchenko ont été retrouvés le 31 juillet en Centrafrique. Tous les trois y travaillaient pour le centre russe de gestion des enquêtes de Mikhaïl Khodorkovski. Selon ce centre, les journalistes tournaient dans la République centrafricaine un documentaire sur la vie dans ce pays. Le dernier contact avec eux remontait au dimanche 29 juillet. Le Comité d'enquête de Russie a ouvert une enquête pénale.

La situation s'est aggravée en Centrafrique en 2013 après le renversement du Président François Bozizé, au pouvoir depuis 2003. Les milices d'auto-défense chrétiennes anti-balaka (anti-machette) se sont opposées aux combattants du groupe islamiste Seleka, qui avait renversé le chef de l'État.

D'après les Nations unies, durant le conflit, jusqu'à un million de personnes ont dû quitter leur foyer, plus d'un millier ont été tuées.

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