«Le bateau de la Flottille de la liberté qui acheminait des médicaments à Gaza a été intercepté par les forces israéliennes», lit-on dans un tweet.
Selon eux, il y avait 22 marins, militants des droits de l'Homme et des journalistes de 16 pays à bord du bateau qui faisait partie de la flottille de la liberté internationale. Le navire transportait également des médicaments d'une valeur de 13.000 euros.
Normalement, les Israéliens remorquent les navires interceptés dans des situations similaires dans le port de la ville d'Ashdod, les personnes qui se trouvent à bord sont expulsées et les articles humanitaires sont transportés par voie terrestre dans la bande de Gaza après un contrôle.
Selon les autorités israéliennes, le blocus maritime est nécessaire pour empêcher des livraisons d'armes aux extrémistes palestiniens. Des organisations des droits de l'Homme qualifient le blocus d'«illégal» et ont envoyé à maintes reprises des navires avec de l'aide humanitaire et des délégations en solidarité avec la bande de Gaza.
Dans la plupart des cas, de pareilles interceptions se déroulent sans recourir à la force. L'incident de 2010 a été une exception. À l'époque, six bateaux transportaient à Gaza des centaines d'activistes et des milliers de tonnes de marchandises. Neuf personnes d'origine turque ont trouvé la mort lorsqu'elles ont tenté de résister à l'abordage.