Suite à l'interdiction signifiée le 19 juillet par les autorités marocaines au photojournaliste espagnol, José Colon et son confrère néerlandais Koen Greven de se rendre dans la ville d'Al Hoceïma, située dans la région du rif marocain, où se déroulent des manifestations populaires à caractère social, des membres du parlement néerlandais ont demandé au gouvernement de leur pays d'intervenir et d'exiger des explications du Maroc sur les circonstances de cet incident.
Évoquant cet incident, José Colon a écrit sur son compte Twitter «Le jeudi 19 juillet 2018, à 1 heure du matin, la police secrète marocaine est venue à notre hôtel pour dire que nous ne pouvions pas travailler, sous menace de nous expulser et de nous confisquer nos équipements et matériels».
Hemos tenido que salir de la ciudad (Al Hoceima). El jueves 19 de julio, 2018, a la 1:00 de la madrugada, la policía secreta marroquí vino a nuestro hotel, a decir que no podíamos trabajar, bajo amenaza de expulsión y de confiscar nuestros equipos y material. Con @KoenGreven
— José Colón (@JColonToscano) 20 июля 2018 г.
Pour rappel, le journaliste marocain Hamid Elmahdaouy, directeur du site d'information Badil.info, arrêté et jugé dans le cadre de l'affaire du mouvement de protestation sociale Hirak dans la région du rif marocain (2016-2017), a été condamné le 28 juin 2018 par la cour d'appel de Casablanca à trois ans de prison ferme et au versement d'une amende de 3.000 dirhams (environ 270 euros).