«Ce qui est fait pour nous, que d'autres ont décidé sans nous, est en réalité contre nous.»
«C'est tout, sauf un référendum d'autodétermination.» Selon ce mouvement, le scrutin serait «quelque chose qui va piéger une fois de plus le Peuple kanak sachant qu'il y a autant de non-Kanaks qui vont voter à ce référendum que de Kanaks»,
«On va aller dans tout le pays, dans chaque tribu, pour expliquer notre position et dénoncer ce simulacre de référendum», a ajouté Louis-Kotra Uregei, qui s'est employé à ne pas utiliser le mot «boycott»: le mot d'ordre donné lors d'élections territoriales en novembre 1984 avait débouché sur plusieurs années de violences meurtrières entre Kanaks indépendantistes et caldoches loyalistes:
«Le 4 novembre, nos militants iront à la pêche ou joueront aux boules, mais on ne participera pas à ce simulacre de référendum», a-t-il asséné.