Lawrence Wilkerson, chef de l'appareil de l'ex-secrétaire d'État Colin Powell, avait aidé ce dernier à «présenter les événements de manière à ce que la guerre soit le seul choix possible» durant son intervention scandaleuse à l'Onu en 2003, écrit le portail Vestifinance.
Wilkerson reproche à l'ambassadrice américaine à l'Onu Nikki Haley de faire entendre le cliquetis des armes vis-à-vis de l'Iran. Il l'accuse de propager des preuves douteuses selon lesquelles «l'Iran ne remplirait pas les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies concernant son programme de missiles balistiques et le Yémen», en traçant un parallèle avec Colin Powell:
«Tout comme Powell, Haley a présenté des images satellites et d'autres preuves matérielles accessibles uniquement aux renseignements américains pour appuyer ses accusations. Mais ces preuves ne sont pas du tout convaincantes.»
Selon lui, les pays comme la Chine, la Russie et la Corée du Nord représentent des «problèmes plus sérieux pour l'Amérique» que l'Iran.
Lawrence Wilkerson critique également les médias américains «qui ne démentent pas les accusations mensongères» de l'administration Trump selon lesquelles l'Iran travaillerait avec Al-Qaïda contre les États-Unis. Il a comparé ce mensonge à la tentative de l'ancien vice-président Dick Cheney d'associer Saddam Hussein à Al-Qaïda, écrit le site Anti-Media.
Et de conclure avec un avis critique sur son expérience passée avec l'Irak: «Il nous importait peu d'utiliser des renseignements douteux ou même mensongers. Nous pensions que la guerre justifiait les moyens sans réfléchir au fait que le pays devrait payer des centaines de milliards de dollars pour cela. Nous ne pensions pas qu'au lieu d'instaurer la démocratie dans la région, la guerre pousserait cette dernière dans une spirale descendante.»
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.