En outre, malgré les déclarations de Pompeo sur les progrès lors des deux jours de négociations, le ministère nord-coréen des Affaires étrangères a exprimé son extrême regret et son insatisfaction face à ces résultats.
Avant le sommet Trump-Kim, le secrétaire d'État américain avait fait part de bons résultats de ses rendez-vous avec le dirigeant nord-coréen. D'une part, Pyongyang a rendu aux États-Unis trois citoyens américains qui étaient détenus. De l'autre, cela a eu pour résultat un sommet qui a jeté les bases pour le processus de dénucléarisation complète de la péninsule coréenne.
Ce mois-ci, le premier jour des négociations s'est déroulé sans la participation du dirigeant nord-coréen. Du côté de la Corée du Nord, la délégation était dirigée par Kim Yong-chol, vice-président du Comité central du Parti des travailleurs de Corée et bras droit de Kim Jong-un.
Avant de quitter Pyongyang, Mike Pompeo a déclaré aux journalistes qu'ils étaient parvenus à un certain progrès sur les sujets clés: la dénucléarisation et l'élimination des armes de destruction massive. En outre, une réunion des représentants des deux pays sur le retour des restes des soldats américains tués pendant la guerre de Corée a été fixée pour le 12 juillet.
Or, malgré les succès mentionnés par le secrétaire d'État américain, la partie nord-coréenne ne semble pas être satisfaite. Le ministère nord-coréen des Affaires étrangères a diffusé un communiqué où il a exprimé son extrême regret par le fait que les États-Unis «n'ont pas abordé les questions fondamentales nécessaires pour améliorer les relations» entre les pays. Parmi ces problèmes figurent notamment la signature d'une déclaration sur la fin de la guerre et le fait que les États-Unis ne retiraient pas leurs militaires de la Corée du Sud.
«La confiance entre nos pays n'a pas été renforcée, et ces pourparlers nous ont mis dans une situation dangereuse, dans laquelle notre désir de dénucléarisation peut lui-même être ébranlé», a ajouté le ministère des Affaires étrangères.