«Le comportement et la position adoptée par les États-Unis lors des premières négociations à haut niveau entre la République populaire démocratique de Corée et les États-Unis […] suscitent des regrets infinis», a déclaré le ministère nord-coréen des Affaires étrangères.
Les négociations entre le secrétaire d'État américain Mike Pompeo et le vice-président du Comité central du Parti du travail de Corée Kim Yong-chol se sont déroulées les 6 et 7 juillet. Au terme des entretiens, le chef de la diplomatie américaine a indiqué sur Twitter être «fier» du travail de son équipe sans toutefois citer de détails des discussions.
Dans une lettre envoyée par Kim Jong-un à Donald Trump avant la tenue des négociations, Pyongyang exprimait son désir de discuter notamment de la signature d'un traité de paix qui mettrait clairement fin à la guerre de Corée (1950-1953), ainsi que de la remise des dépouilles des soldats américains.
Le 12 juin, Donald Trump et le dirigeant nord-coréen ont échangé à Singapour une poignée de main historique, la première entre un Président américain en exercice et un leader du pays communiste asiatique.
Les deux dirigeants ont ensuite signé une déclaration commune dans laquelle Kim Jong-un a réaffirmé son engagement envers une «dénucléarisation complète de la péninsule coréenne». Cependant, la formulation du document demeure très vague, notamment en termes de calendrier, et s'en remet à des négociations ultérieures pour sa mise en œuvre.