L'Algérie est menacée dans sa sécurité par des idées religieuses étrangères à ses valeurs ancestrales, et il est nécessaire de les arrêter par l'unification de la référence religieuse et l'harmonisation du discours religieux entre tous les acteurs de la société, a déclaré Mohamed Aïssa, le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs, le 24 juin, dans la ville de Tiaret, à l'occasion de la rencontre nationale sur «le discours religieux, à la lumière des défis actuels entre tradition et exigences du renouveau». À cette occasion, le ministre a souligné le rôle que devraient jouer les imams pour «contrer ces complots» qui visent le pays, selon l'Algérie Presse Service (APS).
«L'imam doit contrer ces complots, au moment où les tenants du discours se multiplient, les idées interfèrent, le danger et l'interférence augmentent et la remise en question du citoyen sur sa religion, sa foi et sa révolution», a déclaré le ministre algérien.
M.Aïssa considère que «le discours religieux est lié au comportement, le style de vie, l'habillement, le discours de l'imam et dépasse le prêche du vendredi au discours religieux dans les médias et les réseaux sociaux». À cet effet, il a affirmé qu'internet doit être investi par les imams «pour toucher la plus grande frange de la société, et ce à travers la diffusion de prêches et de fatwas sur les réseaux sociaux permettant de corriger ce qui est corrompu par les plans visant la destruction de la citadelle de l'islam en Algérie».
Et «parallèlement à ces plans diaboliques, il y a l'introduction d'armes de guerre par les zones frontalières et l'infiltration d'agents de services de renseignements étrangers», a-t-il ajouté. «Ces services tentaient de surfer sur la vague des soulèvements populaires dans la région, à la faveur du chaos et de l'anarchie qui y régnaient à cette époque pour s'infiltrer et s'installer en Algérie. Il s'agit de la secte des ahmadites, interdite depuis en Algérie», a souligné le ministre.