L'Algérie est disposée à partager son expérience en matière de prévention de l'extrémisme violent et de lutte contre le terrorisme. Ces propos ont été tenus par Abdelkader Messahel, ministre algérien des Affaires étrangères, le 24 juin à Alger lors de la séance d'ouverture des Troisièmes conversations régionales pour la prévention de l'extrémisme violent, selon Algérie Presse Service (APS). L'édition de cette année a pour thème «investir dans la paix et la prévention de la violence dans la région sahélo-saharienne».
«Je réitère la disponibilité de l'Algérie à partager son expérience dans la lutte contre l'extrémisme violent et le terrorisme», a déclaré le chef de la diplomatie algérienne.
En conclusion M. Messahel a souligné que ces consultations, lancées par le Bureau des Nations unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel (UNOWAS) et soutenues par son pays, ont pour objectif final de «mobiliser l'effort collectif des pays et à renforcer nos capacités respectives de lutte contre cette menace qui ignore les frontières, en particulier dans cette région du Sahel avec laquelle l'Algérie partage de fortes relations historiques, humaines, culturelles, économiques et sécuritaires».
Dans son rapport sur l'état d'avancement des relations UE-Algérie, rendu public le 3 mai, en vue du 11e Conseil d'association UE-Algérie, le 14 mai à Bruxelles, la Commission européenne a salué le rôle d'«acteur-clé» joué par l'Algérie au niveau régional et international en matière de sécurité, ainsi que sa participation positive à la résolution des crises libyenne et sahélienne.