Il s'agit de la Direction principale de la recherche en eau profonde du ministère russe de la Défense. Ses navires et son personnel sont déployés dans des bases séparées, dont l'infrastructure est cachée pour éviter une surveillance, indique The Interpreter.
Ces mesures s'expliquent par les objectifs de la Direction: la reconnaissance océanographique, le déploiement et la maintenance de matériels militaires en eau profonde, y compris de systèmes de détection des sous-marins.
James Bond, lui-même, pourrait être jaloux des équipements utilisés par cette unité, estime l'auteur de l'article. Il s'agit du navire de recherches Yantar, porteur d'appareils en grande profondeur, du système de surveillance sous-marine Harmonie et des nouveaux appareils sous-marins non habités Poséidon.
Quant à l'atout principal de la Direction, c'est le sous-marin Belgorod le plus long du monde, qui serait une base mobile d'appareils en grand profondeur et de drones sous-marins Poséidon, suppose The Interpreter.
Bien que cette unité spéciale ne soit pas grande par rapport à la marine russe, l'Otan et ses alliés ne doivent pas la sous-estimer. La Direction principale de la recherche en eau profonde collecte des données de câbles de communication sous-marins, qui pourraient être détruits par la «marine russe secrète» dans le cas d'un conflit, conclut le portail.
Auparavant, le quotidien The Hill avait indiqué que la marine russe était capable d'endommager les câbles sous-marins à fibre optique pour perturber les contacts des États-Unis avec le monde extérieur.