Une phase suivie d'une autre consacrée à la notion d'engagement pour le pays. Même s'il ne s'agit pas d'un service militaire à proprement parler, l'annonce laisse perplexe les milieux militaires et éducatifs:
« Avec quel moyen? Quelle infrastructure? Qui va être responsable de la formation? Pour instant, nous n'avons aucun élément qui nous dise quoi que ce soit, et c'est ça qui nous inquiète », confie Frédéric Le Louette, président de l'association professionnelle nationale militaire GendXXI.
« On aurait aimé qu'on nous demande notre avis, quel que soit le niveau […] Pour l'instant, tout est fait par la haute hiérarchie, directement avec le politique, sans consulter la base »
« En tant qu'association, car nous sommes des militaires, nous n'allons pas émettre d'avis sur la pertinence. C'est une position politique, et on s'adaptera » poursuit le militaire.
Promesse du candidat Macron, les arbitrages présidentiels sur le « service national universel » devraient être rendus « courant mai », selon un proche du chef de l'Etat, cité par le JDD.