«L'opération a permis de neutraliser toute une bandes pécialisée dans "la traite humaine" ayant œuvré maintes fois dans des opérations d'acheminement de migrants subsahariens», écrit le journal.
«Les personnes recherchées ont établi une véritable toile à travers tous les pays composant la ceinture qui entoure l'Algérie et même au-delà, compte tenu de la diversité des nationalités des candidats à la migration clandestine», précise cette même source.
Cependant, toujours selon Le Soir d’Algérie, étant donné les sommes d’argent énormes que draine ce trafic, du fait du nombre de plus en plus élevé de candidats à l’immigration clandestine, des réseaux criminels s’occupant auparavant d’autres activités criminelles se sont tournés vers ce fléau. «L'importance du nombre de populations qui se déplacent a attiré l'attention de trafiquants en tous genres, d'acteurs de la criminalité transfrontalière mais aussi de chefs terroristes», ont souligné des experts cités par le journal.
Pour rappel, lors de sa visite à Alger, les 14 et 15 mars 2018, le ministre français de l'Intérieur, Gérard Collomb, a émis le vœu que l'Algérie et la France travaillent conjointement pour « mettre en échec les réseaux de passeurs » en Méditerranée et créer un « pôle de stabilité » dans le bassin méditerranéen, selon le site d'information maliactu.net.