«L'opération contre les terroristes de la Ghouta orientale se termine, seule la ville de Douma reste sous le contrôle de groupes armés illégaux», a déclaré Maria Zakharova.
La diplomate a souligné qu’une partie importante de la population civile avait pu quitter la ville grâce par les couloirs humanitaires ouverts avec l'aide de l'armée russe.
«Des négociations sont en cours sur la possibilité d'un transfert pacifique du contrôle de la ville aux forces gouvernementales syriennes», a-t-elle ajouté.
Selon Mme Zakharova, Moscou s'attend à ce que l'Onu continue de porter assistance à la population de la Ghouta orientale après sa libération des terroristes.
«Nous espérons que les structures onusiennes, qui aspiraient tellement aider les habitants de la Ghouta orientale lorsqu’elle se trouvait sous le contrôle des bandits et des terroristes, continueront avec le même enthousiasme à fournir de l'aide humanitaire aux populations qui souffrent dans cette banlieue de la capitale syrienne après sa libération», a-t-elle conclu.
Le 24 février dernier, le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté la résolution 2401 appelant toutes les parties à arrêter les hostilités pour assurer une pause humanitaire d'au moins 30 jours sur l'ensemble du territoire syrien. Les bandes armées installées en Ghouta orientale pilonnent tous les jours la capitale syrienne Damas. Leurs roquettes et obus de mortier frappent les banlieues et les quartiers au centre de la ville.
Les militaires russes organisent depuis le 27 février des pauses humanitaires quotidiennes près de la Ghouta orientale, une banlieue de Damas occupée par les radicaux, sur décision du Président russe Vladimir Poutine.
Plusieurs couloirs humanitaires ont été aménagés pour évacuer les civils. Depuis la mise en place de ces pauses humanitaires dans la Ghouta orientale, quelque 135.000 civils ont réussi à quitter cette zone.