La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a commenté les accusations à l'encontre de Moscou liées suite à l'empoisonnement de l'ex-espion russe Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia à Salisbury.
«J'entends régulièrement de la part des officiels britanniques que les traces de crimes visant des citoyens russes sur le territoire du Royaume-Uni mènent au Kremlin. On a alors envie de répondre qu'elles [ces traces] s'interrompent dans la Tamise», a-t-elle écrit sur Facebook.
Moscou a qualifié ces accusations gratuites de «cirque» avant d'expulser à son tour 23 diplomates britanniques.
Sergueï Skripal, un ancien colonel des services de renseignement militaires russes, ainsi que sa fille ont été retrouvés inconscients le 4 mars 2018 aux abords d'un centre commercial de Salisbury, au Royaume-Uni. Recruté comme agent double par les services britanniques en 1995 et condamné en Russie à 13 ans de prison pour trahison, M. Skripal a obtenu l'asile au Royaume-Uni en 2010 après un échange d'agents de renseignement entre la Russie et les États-Unis.