Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, a démenti le fait que l'ex-agent double Sergueï Skripal, condamné en Russie à 13 ans de prison pour trahison et ayant obtenu l'asile au Royaume-Uni, avait écrit une lettre à Vladimir Poutine pour lui demander pardon et le laisser rentrer en Russie.
«Non. Ce n'est pas le cas», a-t-il répondu, commentant les articles parus récemment dans certains médias mainstream.
Les accusations d'empoisonnement de l'ex-agent double Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia ont été portées contre Moscou par Londres il y a une semaine. La Première ministre britannique Theresa May a affirmé que Moscou était impliqué dans cette affaire, sans toutefois présenter de preuves tangibles pour appuyer ses allégations, avant d'expulser 23 diplomates russes du Royaume-Uni.
Moscou a qualifié ces accusations gratuites de «cirque» avant d'expulser à son tour 23 diplomates britanniques.