Le programme PALS (The Persistent Aquatic Living Sensors) prévoit d'étudier des organismes pour déterminer comment ils pourraient assister des systèmes artificiels de détection à enregistrer des déplacements d'appareils sous-marins.
Les systèmes modernes de détection océanique, basés sur des matériels informatiques, demandent d'énormes ressources, donc ils ne peuvent être utilisés que pour des unités spécifiques telles que les porte-avions, indiqué le responsable de ce programme, Lori Adornato.
«Si nous pouvons exploiter des capacités de détections innées d'organismes vivants qui sont omniprésents dans les océans, nous pourrons élargir notre capacité à surveiller l'activité d'un ennemi et le faire discrètement, de manière persistante, assez précisément pour déterminer une taille et un type d'appareils d'un ennemi», a-t-il expliqué cité par le portail.
«Notre scénario idéal pour le PALS est de couvrir un large éventail d'organismes marins indigènes sans avoir besoin de les former, loger ou modifier de quelque façon que ce soit. Cela ouvrirait ce type de détection à de nombreux endroits», a ajouté M.Adornato.
De surcroît, tous les organismes ne seront pas étudiés dans le cadre du programme. Tous d'abord, il s'agit de ceux qui sont protégés ou qui se trouvent dans des listes d'animaux menacés tels que les mammifères marins.
«La DARPA interdit directement d'inclure les espèces menacées et les mammifères intelligents tels que les dauphins et les baleines […] dans le programme PALS», a déclaré le porte-parole de la DARPA Jared Adams.
En plus, les recherches ne seront pas effectuées en haute mer. Les systèmes techniques ne collecteront des données qu'à une distance de 500 mètres des êtres vivants pour ne pas perturber leurs environnements parfois fragiles.