L'étude d'Indosuez Wealth Management indique qu'à cause des dépenses planifiées en 2018, le déficit du gouvernement saoudien restera important malgré une hausse des recettes de l'État grâce à des prix du pétrole plus importants.
Quoi qu'il en soit, l'introduction de la TVA début 2018 devrait améliorer la situation.
«En bref, les perspectives à court terme de l'Arabie saoudite sont loin d'être brillantes. Cela constitue un facteur de risque car cela pourrait provoquer des fluctuations du rythme des réformes et forcera le pays à souffrir plus longtemps de la «maladie hollandaise» liée à la dépendance envers le pétrole», indique l'étude.
Le ralentissement de l'économie a réduit les importations. Qui plus est, les réserves saoudiennes ont chuté à 1 850 milliards de riyals en octobre 2017 (395 milliards d'euros) contre 2 797 milliards en août 2014 (597 milliards d'euros) quand elles étaient à leur maximum historique.
«Le projet ambitieux «Vision 2030» a d'urgence besoin de facteurs encourageants car le pays souffre de la croissance faible et des déséquilibres financiers importants à cause des prix bas depuis 2014», estiment les experts.
Par ailleurs, une autre étude met en avant l'absence de confiance d'affaires durable au Moyen-Orient en général (EAU, Bahreïn, Arabie saoudite, Oman, Qatar et Koweït).
«La région fait face à des perspectives compliquées liées à la chute des revenus pétroliers, aux restrictions budgétaires, à la hausse de l'inflation et à la persistance de l'instabilité politique», souligne Hanady Khalife, directrice de MEA & India Operations of IMA.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.