Des produits comme les aliments, les vêtements, l'électronique et l'essence, ainsi que les services téléphoniques, d'eau et d'électricité et les réservations d'hôtel, seront contenus dans la réforme fiscale.
Quelques exceptions seraient faites pour le loyer, les ventes immobilières, certains médicaments, les billets d'avion et l'enseignent. Toutefois, la formation universitaire serait imposable. Certaines dépenses liées à l'école seraient aussi taxées.
Selon le journal d'Abou Dhabi The National newspaper, le coût de la vie aux Émirats augmenterait de 2,5%.
«Je suis préoccupée parce que tout est déjà cher à Dubaï. Le fait que l'on ajoute cinq pourcent maintenant. C'est fou», a déclaré Elda Ngombe qui cherche du travail à Dubaï.
Cela étant, l'augmentation attendue des prix restera, plus faible que la charge fiscale en Europe où le niveau moyen de la TVA est de 20%.
«Si l'on compare à l'Europe, je ne pense pas que ce soit cher. Seulement, le loyer et la nourriture. Nous serons plus attentifs en achetant quelque chose», a déclaré Vera Clément, Française qui habite aux Émirats depuis trois ans.
Quant à l'Arabie saoudite, Riyad compte sur la plus grosse augmentation de revenus de son budget de son d'histoire, 978 milliards de riyals (219 milliards d'euros) et veut réduire les subventions. Cependant, le royaume devrait faire face à un déficit budgétaire jusqu'en 2023.
Ces réformes ont été recommandées aux États du Golfe par le FMI pour diversifier leurs économies et réduire la dépendance aux cours du pétrole.
Actuellement, il n'a y que les Émirats et l'Arabie saoudite qui ont commencé à mettre ces recommandations en pratique. Cette année, dans le cadre des propositions du FMI, ces deux pays avaient déjà taxé de 100% le tabac et les boissons énergisantes et de 50% les boissons non alcoolisées.