En 2017, la Corée du Nord s'est classée quatrième, selon Google Trends, parmi les thèmes les plus recherchés dans la catégorie «nouvelles». En Australie, la Corée du Nord a occupé la 7e position dans le palmarès des thèmes les plus recherchés et la 2e position dans la catégorie «nouvelles».
Dans cette même catégorie aux États-Unis, la Corée du Nord a pris la 6e position et à Taïwan même la 2e place. Au Japon, la Corée du Nord s'est solidement installée en 2e position parmi les thèmes les plus recherchés. Qui plus est, Kim Jong-un est devenu la deuxième personnalité la plus populaire auprès des étrangers, en devançant même le Président américain Donald Trump.
Quoi qu'il en soit, toujours selon Google, la Corée du Nord ne figure même pas dans le top des thèmes sollicités par ses utilisateurs sud-coréens et ce, dans aucune des catégories.
Bien que Google ne soit évidemment pas le moteur de recherche le plus populaire en Corée du Sud, même sur Naver, le «Google sud-coréen», Pyongyang n'arrive qu'en 19e position parmi les mots les plus recherchés en 2017.
La Corée du Nord ne s'y est classée première qu'une seule fois, en avril dernier, quand les États-Unis avaient sérieusement évoqué une éventuelle opération militaire contre Pyongyang.
Selon Naver News, les médias sud-coréens ont davantage parlé cette année d'un militaire nord-coréen qui était passé au Sud en traversant la zone démilitarisée (DMZ) qui divise la péninsule, du «Président Moon Jae-in», de la «4e révolution industrielle», de la «création de postes de travail» et de l'«ex-Présidente Park Geun-Hye».
Pour ce qui est des expressions «tir de missile», «ICBM nord-coréen», «6e essai nucléaire», «nouveau déploiement d'armes nucléaires tactiques» et «riposte de la Chine au THAAD», elles se retrouvent périodiquement au palmarès du mois, mais toujours en bas de la liste.