«Maintenant nous négocions avec plusieurs pays qui envisagent sérieusement de dire la même chose que les États-Unis et de transférer leurs ambassades à Jérusalem», a-t-il indiqué.
M. Netanyahu n'a pas précisé de quel pays il s'agissait exactement.
«Je pourrais vous le dire, mais je ne le ferai pas, car je veux que tout se passe bien. Je pense que nous avons de grandes chances de réussir», a-t-il ajouté.
Selon lui, Jérusalem doit rester une ville unique et protégée, où la liberté de culte est garantie.
«Notre position sur Jérusalem est qu'elle doit rester une ville unique, sûre et protégée, où le principe de liberté de culte que nous garantissons est en vigueur. Soit dit en passant, nous sommes presque les seuls au Moyen-Orient à garantir cette liberté aux juifs, aux chrétiens et aux musulmans», a expliqué M. Netanyahu.
Le Premier ministre israélien a ajouté que les Palestiniens pouvaient avoir une vision différente du statut de Jérusalem, et c'est pourquoi ils devaient revenir s'asseoir à la table des négociations.
«C'est ma vision de Jérusalem. Les Palestiniens peuvent avoir une vision différente. Ils devraient recommencer à négocier. Ils disent qu'ils ne participeront pas aux négociations et ils se retirent du processus de négociation, une nouvelle fois», conclut Netanyahou.
L'Assemblée générale de l'Onu avait approuvé jeudi soir à une large majorité des voix la résolution contre la décision des Etats-Unis de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël, rejetant ainsi le choix de Donald Trump. 128 pays ont voté en faveur de la résolution, neuf contre, 35 se sont abstenus et 21 n'ont pris part au vote.