Le politologue yéménite Abou Bakr Bazib a affirmé à Sputnik qu'après «le meurtre de l'ex-Président Ali Abdallah Saleh, les parties en conflit au Yémen étaient très proches d'une solution négociée. Toutefois, vu le manque de pression propre à garantir de tels développements efficaces, la situation est restée inchangée».
Il a indiqué que «tout de suite après la mort de l'ancien Président [yéménite, ndlr], Donald Trump avait reconnu Jérusalem en qualité de capitale d'Israël et avait décidé de transférer l'ambassade de son pays dans la ville. Ce qui a provoqué un grand retentissement dans le monde arabe. Pour le Yémen, les résultats risquent d'être très inquiétants ».
«Le pays pourrait se retrouver entraîné dans une nouvelle guerre dans la région», a poursuivi Abou Bakr Bazib qui estime que dans ce cas-là, les conséquences seraient horribles pour le Yémen, déjà épuisé par la guerre.
Un responsable du parti Hizb al-Haqq, Ahmed al-Bahri, a indiqué pour sa part à Sputnik que la coalition arabe n'avait d'autre choix que celui de cesser la guerre au Yémen.
«Les agresseurs ont réalisé que ni l'opération militaire, ni le blocus économique n'avaient porté leurs fruits. Tandis que la mort d'Ali Abdallah Saleh, leur dernier atout et projet, prouve que leur campagne au Yémen a échoué. Ils devront accepter la situation actuelle, cesser leur agression et chercher une solution négociée au conflit au Yémen», a-t-il dit.