La méthode mise au point est une méthode électrophysique de contrôle non destructif, appelée potentiométrie de contact à balayage. Elle permet de procéder à un diagnostic de l'état des matériaux de construction des réacteurs nucléaires dans des conditions proches de celles de l'exploitation en conditions réelles et garantit la fiabilité des résultats.
«Lors des tests, nous avons détecté la présence d'une fissure par fatigue dans l'acier du réacteur de 100 micromètres environ à une profondeur de 2 millimètres et ce trois heures avant que l'échantillon ne soit détruit», a souligné Abu Gazal Aiman Ahed, le doctorant de l'Institut qui a procédé à cet essai.
Selon le chef du laboratoire Vitaly Sourine, cette nouvelle méthode suscite déjà l'intérêt d'entreprises de l'industrie nucléaire. Pour l'heure, le MEPhI prépare le dossier d'obtention du brevet international.