La procédure du lancement d'une fusion nucléaire est déjà bien connue par les scientifiques, néanmoins elle représente un certain nombre de difficultés dans sa réalisation. Le physicien de l'Université d'État de Moscou et de l'Institut des mathématiques appliquées de l'Académie russe des Sciences, Andrey Kozlov, a prouvé que cette procédure pourrait être simplifiée, relate l'article, publié dans la revue spécialisée Plasma Physics and Controlled Fusion.
Le physicien rappelle que pour arriver au résultat souhaité, il faudrait accélérer le plasma de cette manière pour qu'elle atteigne environ 1.500 km/heure. Cela représente un autre danger, car les courants seront d'une telle puissance qu'ils pourront brûler la machine avant qu'elle soit capable de fournir une quantité suffisante de plasma. C'est justement pour cette raison que les physiciens russes et leurs collègues américains n'ont réussi qu'atteindre une vitesse assez modeste comprise entre 200 et 400 km/seconde.
La solution proposée par M.Kozlov consiste à créer un modèle automatisé d'accélérateur. Le plasma qu'il produit, pourrait aider à résoudre ce problème.
«Pour arriver sur ces appareils à un meilleur effet d'accélération, il faut augmenter les courants de décharge jusqu'à 2,6 voire 6 méga ampères. Cependant avec cette puissance de courants, la construction va brûler. C'est pourquoi les courants doivent rester raisonnables, comme ils le sont aujourd'hui, la seule chose qu'il faut faire c'est d'augmenter la densité du gaz», a-t-il expliqué.
D'après M.Kozlov, les méthodes similaires de l'accélération du plasma pourraient être utilisées dans l'avenir non seulement lors de construction de réacteurs thermonucléaires mais aussi dans d'autres domaines de la science et de la technologie.