Viktor Orban a expliqué que «la machine Soros», construite au cours de ces 20-30 dernières années, permettait de réaliser un projet d'implantation des migrants en Europe et que pour Budapest il s'agissait d'«une question de vie ou de mort».
«Personne ne s'en réjouit, mais il ne faut pas faire l'autruche et être surpris après», a-t-il déclaré cité par l'agence PAP.
Et de poursuivre:
«Ce spéculateur financier… veut détruire la barrière [à la frontière hongroise, ndlr], il ne veut pas que les peuples soient divisés par des frontières, il veut que notre mode de vie change et que nous soyons ravis d'accueillir des gens d'une autre culture, que nous leur donnions de l'argent. Sa vision de l'avenir est totalement différente de ce que la Hongrie veut pour elle-même».
Le Premier ministre hongrois a également déclaré que les services secrets du pays avaient préparé un rapport sur l'activité de Soros. Il n'a toutefois pas précisé si certaines parties de ce rapport seraient déclassifiées.