Le milliardaire a notamment qualifié les accusations portées à son endroit de «tentative» pour semer le doute parmi les électeurs et pour détourner leur attention des élections parlementaires qui se dérouleront en avril 2018.
«Le fait que le gouvernement tente de se maintenir au pouvoir en inspirant de la haine et en trompant la population est une véritable tragédie pour la Hongrie», a-t-il déclaré.
Le milliardaire a en outre publié une déclaration sur son site officiel dans laquelle il reproche au gouvernement hongrois de nombreux mensonges.
Distortions and outright lies about me are proliferating in Hungary. Here is the truth: https://t.co/bTTyz9og5A
— George Soros (@georgesoros) 20 ноября 2017 г.
«Des altérations de la vérité et des mensonges éhontés à mon égard se multiplient en Hongrie. La vérité est là», a-t-il indiqué sur son compte Twitter.
En octobre dernier, le député de l'Assemblée hongroise et membre du parti au pouvoir Fidesz András Aradszki avait comparé le milliardaire américain George Soros à Satan.
Selon lui, il veut «diluer l'Europe chrétienne» en utilisant les migrants arrivant sur le continent.
En outre, le gouvernement du Premier ministre Viktor Orban a entrepris, depuis le 1er octobre, de consulter les Hongrois sur le «Plan Soros».
La formule désigne pour Budapest le projet supposé de l'homme d'affaires de faire accepter l'arrivée d'«au moins un million de migrants» par an dans l'UE. Au début du mois d'octobre, 8 millions de lettres ont été envoyés aux Hongrois pour leur expliquer le contenu du prétendu plan Soros.
Depuis 2015, George Soros appelle l'Europe à ouvrir ses portes et accueillir plus de migrants, notamment «au moins un million de demandeurs d'asile par an dans un avenir proche». Cependant, les autorités hongroises ne partagent pas ce point de vue.