Le Président américain Donald Trump a discuté avec le Premier ministre japonais Shinzo Abe du nouveau lancement de missile effectué par la Corée du Nord dans la nuit de mardi à mercredi.
«On va s'en occuper», a déclaré le Président américain.
M. Abe à son tour a condamné un «acte violent» qui «ne peut pas être toléré».
Le vice-Président américain, Michael Pence, quant à lui, a déclaré que les États-Unis considéraient la possibilité d'introduire de nouvelles sanctions à l'égard de la République populaire démocratique de Corée.
«Ce n'est que la semaine dernière que le Président Trump a désigné la Corée du Nord comme un État soutenant le terrorisme, et face à la provocation actuelle notre administration considère des mesures supplémentaires», a dit Pence lors d'un discours au Hudson Institute à New York.
Il a ajouté que le régime de Kim Jong-un ferait mieux de «ne pas éprouver la détermination» de Donald Trump, «ni la puissance de l'armée américaine».
Dans la nuit de mardi à mercredi, les militaires japonais et sud-coréens ont détecté un tir de missile nord-coréen qui s'est abattu à 210 kilomètres de la côte japonaise. Le Comité des chefs d'État-major interarmées sud-coréen a fait savoir que le missile lancé par la Corée du Nord avait atteint une altitude de 4,500 kilomètres, parcourant 960 kilomètres. D'après des données provisoires, Pyongyang a lancé un missile balistique intercontinental.
Plus tôt ce mois-ci, Donald Trump a déclaré que la Corée du Nord serait de nouveau mise sur la liste des pays soutenant le terrorisme. Le ministère américain des Finances a introduit mardi de nouvelles sanctions contre la Corée du Nord. Selon le Secrétaire d'État Rex Tillerson, ces nouvelles sanctions visaient à renforcer la pression internationale sur Pyongyang.
Depuis avril dernier, la Corée du Nord a procédé à tirs de missiles sur une base régulière. Mais après le lancement du missile qui a survolé le territoire du Japon, le 15 septembre un lancement, la situation s'est stabilisée.
La Russie et la Chine ont proposé à la Corée du Nord d'introduire un moratoire sur les essais et les tirs de missiles. Ils ont également appelé les États-Unis et la Corée du sud à s'abstenir de faire des exercices militaires dans la région, afin d'y stabiliser la situation. Washington a négligé cette initiative.