Bien que ces pourparlers aient été précédés par un entretien téléphonique du président russe Vladimir Poutine avec son homologue américain Donald Trump, les analystes occidentaux pensent que les USA ont complètement cédé à la Russie le règlement de la crise politique syrienne. Cependant, cette baisse d'intérêt de Washington ne signifie pas que toutes les difficultés autour de la Syrie sont résorbées. Selon le quotidien Nezavissimaïa gazeta.
En effet, la réunion de Sotchi a montré que les questions relatives à l'ordre post-conflit en Syrie se trouvaient réellement entre les mains des trois pays qui sont aujourd'hui les plus impliqués dans la crise syrienne: la Russie, la Turquie et l'Iran. Toutefois, la campagne militaire et diplomatique efficace du «trio» ne signifie pas du tout que le processus de paix doit se trouver uniquement entre les mains de ces trois pays. S'il est possible de survivre à l'optimisation de la présence américaine en Syrie, il est primordial de ne pas laisser sur la touche les acteurs régionaux qui ne font pas partie de l'alliance russo-turco-iranienne mais qui pourraient réagir durement si on omettait leurs intérêts.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.