«Les pays de la région doivent tirer une leçon de la crise artificiellement créée en Syrie. Cette leçon nous apprend que certaines puissances qui se réclament de la démocratie et des droits de l'homme ne se refusent pas de recourir au terrorisme et à la violence dans la région pour atteindre leur objectif à courts termes», a-t-il déclaré.
Selon lui, ces puissances doivent comprendre qu'à la suite de ces actions «le mal» du terrorisme et de l'extrémisme pourrait «s'étendre à d'autres régions du monde».
Il a également souligné que ceux qui promouvaient le terrorisme étaient préoccupés par une défaite éventuelle et essayeraient de créer une nouvelle crise.
«Ils mettent en doute les efforts que des pays de la région, y compris l'Iran, entreprennent», a-t-il conclu.
Vladimir Poutine réunit mercredi les Présidents turc Recep Tayyip Erdogan et iranien Hassan Rohani pour «œuvrer au règlement à long terme du conflit» syrien, à quelques jours de la reprise des pourparlers à Genève.
La Russie, l'Iran, et la Turquie sont les parrains du processus d'Astana, la capitale kazakhe, qui a permis la mise en place de quatre zones de désescalade sur le territoire syrien.
Ces mesures ont permis de calmer la tension sur le terrain et de réunir autour d'une même table les représentants des autorités et de l'opposition pour parler des questions militaires, tandis que les pourparlers politiques de Genève étaient au point mort. Moscou veut désormais trouver un relais politique à ce processus.