«Le peuple syrien doit déterminer lui-même son avenir. Le processus de paix ne sera pas facile et exigera des compromis, y compris de la part du gouvernement syrien», a déclaré le Président russe, rencontrant ce mercredi les dirigeants turc et iranien.
Vladimir Poutine réunit mercredi les présidents turc Recep Tayyip Erdogan et iranien Hassan Rohani pour «œuvrer au règlement à long terme du conflit» syrien, à quelques jours de la reprise des pourparlers à Genève.
La Russie, l'Iran, et la Turquie sont les parrains du processus d'Astana, la capitale kazakhe, qui a permis la mise en place de quatre «zones de désescalade» sur le territoire syrien.
Ces mesures ont permis de calmer la tension sur le terrain et de réunir autour d'une table les représentants du régime et de l'opposition pour parler des questions militaires, tandis que les pourparlers politiques de Genève étaient au point mort. Moscou veut désormais trouver un relais politique à ce processus.