Course de relais de la campagne anti-médias russes: le tour est à Google

© AP Photo / Marcio Jose SanchezLe siège social de Google à Mountain View, en Californie
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Le patron de la société mère de Google a déclaré que les médias russes RT et Sputnik feraient l'objet d'un déclassement sur Google News, bien que plus tôt Google ait déclaré qu’il n’y avait aucune preuve de «manipulation de la part de RT et d’autres médias russes».

Eric Schmidt, patron d'Alphabet, société mère de Google, a déclaré que sa compagnie tâche de couper la voie à «la propagande russe» sur Google News, qui a été critiqué pour avoir accordé trop de visibilité aux médias RT et Sputnik sur sa plateforme, écrit Motherboard. Or auparavant, Google avait déclaré ne pas avoir trouvé de preuves de quelconque «manipulation de la part de RT et d'autres médias russes».

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«Nous sommes bien conscients de cette situation et nous travaillons afin de détecter ce type de scénario […] et de déclasser ce genre de sites», a dit M. Schmidt, en expliquant pourquoi Google continuait de classifier les sites russes dans la rubrique des actualités.

Les sites Russia Today et Sputnik se sont ainsi retrouvés dans le viseur du chef d'Alphabet pour diffusion de «fausse information». Dans le même temps, M. Schmidt a souligné que sa société n'avait pas l'intention de les bloquer: «Nous ne voulons pas bannir ces sites. Ce n'est pas notre manière d'agir.» La société de M. Schmidt entend régler ce problème à l'aide du classement utilisé par Google News.

Les deux médias russes sont soupçonnés de tenter d'influencer la politique des pays occidentaux en profitant de ressources telles que Google News ou YouTube, dont le propriétaire est Alphabet.

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En janvier dernier, le bureau du Directeur du renseignement national (DNI) des États-Unis a publié un rapport selon lequel RT et Sputnik avaient «contribué à influencer la campagne [présidentielle américaine], en servant de plateforme pour la diffusion du message du Kremlin aux publics russe et étrangers».

Auparavant, Facebook et Tweeter ont déjà entamé le travail afin de diminuer le potentiel d'influence de RT et Sputnik. Facebook a ouvert la voie aux nouvelles règles de révélation quant à l'origine des publicités de nature politiques apparaissant sur son site. Twitter a à son tour interdit toute publicité de RT et Sputnik. Le réseau social a indiqué avoir obtenu au moins deux millions de dollars de la part de RT seul depuis 2011.

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En ce qui concerne YouTube, le site d'hébergement de vidéos a déjà exclu RT, qui a plus de deux millions d'abonnés, de sa plateforme premium.

Plus tôt ce mois-ci, RT et Reston Translator, qui transmet les émissions radio de Sputnik, ont été obligés de s'enregistrer en tant qu'«agents étrangers» aux États-Unis. Le rédacteur en chef de RT Margarita Simonian a comparé la politique occidentale en matière de médias à celle des autorités soviétiques. Auparavant, Google avait reconnu que RT n'avait pas enfreint les règles de YouTube.

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