Pékin souhaitait en effet que les dirigeants des deux pays présentent un plan d'élargissement d'accès des organisations étrangères au secteur financier chinois, expliquent les sources proches du dossier. Les anciens présidents américains cherchaient à y parvenir depuis des années mais, à la stupéfaction de Pékin, cette proposition n'a pas intéressé Washington. La Chine a réitéré sa proposition durant la visite de Donald Trump mais elle a dû annoncer l'initiative après son départ. Un porte-parole de la Maison blanche a qualifié la proposition de Pékin de démarche «saluable, mais trop tardive», notant que «ce n'est là que l'un des problèmes qui doivent être réglés par la Chine pour accorder un accès honnête à son marché». Selon le quotidien Vedomosti.
Toutefois, jusqu'à présent la Maison blanche accordait la priorité à la réforme fiscale aux USA et aux tentatives de s'entendre avec la Chine sur une coopération dans le règlement de la crise autour de la Corée du Nord. «Le président Trump a promis de défendre la classe ouvrière américaine, et l'heure est venue de tenir sa promesse», stipule la pétition d'Alliance for American Manufacturing. Mais le ministre du Commerce Wilbur Ross a déclaré la semaine dernière que «le président avait laissé entendre qu'il ne voulait pas y recourir avant de régler la question de la réforme fiscale».
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