Selon les informations du journal, les États-Unis pourraient ainsi accélérer la livraison en Arabie saoudite du système de défense anti-missile, au prix de 15 milliards de dollars, d'après un accord approuvé en octobre dernier. De plus, Washington pourrait intensifier ses efforts pour intercepter les livraisons d'armes en provenance de l'Iran et prolonger l'interdiction visant les exportations et les importations d'armes iraniennes. Comme le rappelle le WSJ, ces restrictions, fixées par une résolution de l'Onu, sont en vigueur jusqu'au 2020.
La livraison d'armes effectuée par l'Iran à destination de ses alliés dans le Proche-Orient, dont le Hezbollah, constitue la menace la plus importante pour les États-Unis, affirme le quotidien. Les autorités américaines souhaitent, pour l'heure, se concentrer sur les efforts pour vaincre cette menace, en insistant également sur la résolution rapide de l'incertitude politique au Liban après la démission du Premier ministre du pays, Saad Hariri.
«L'état d'incertitude n'aide personne, à part le Hezbollan et ses alliés […]. Plus cela continuera, pire ce sera pour les intérêts de l'Arabie saoudite», a expliqué au Wall Street Journal une source au sein de la Maison-Blanche.
Téhéran n'a pas tardé à réagir aux allégations de la coalition arabe qui avait plus tôt accusé la République islamique d'être impliquée dans le tir de missile depuis le Yémen en direction de Riyad et de transfert d'armes aux rebelles houthis au Yémen.