Téhéran n’a pas tardé à réagir aux allégations de la coalition arabe qui avait plus tôt accusé la République islamique d’être impliquée dans le tir de missile, depuis le Yémen en direction de Riyad et de transfert d’armes aux rebelles houthis.
Le porte-parole de la diplomatie iranienne Bahram Ghassemi a qualifié les accusations «d'injustes, irresponsables, destructrices et provocatrices», apprend-t-on par un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
La direction des forces de la coalition a alors précisé dans son communiqué qu’elle considérait ce tir comme une agression militaire flagrante par le régime iranien qui pourrait équivaloir à un acte de guerre, pointant que le royaume saoudien se réservait le droit de riposter à Téhéran au moment approprié et de manière appropriée.
La guerre au Yémen oppose depuis 2014 les rebelles chiites houthis, alliés aux partisans de l'ancien président Ali Abdallah Saleh, aux forces loyales au président Abd Rabbo Mansour Hadi, reconnu par la communauté internationale.
Le conflit s'est intensifié depuis l'intervention en mars 2015 d'une coalition arabe menée par l'Arabie saoudite, puissance régionale sunnite, soutenant le président Hadi. L'Arabie accuse les rebelles yéménites d'être soutenus par l'Iran, son grand rival chiite.