Dans une lettre ouverte adressée au Président Emmanuel Macron, l'ancien député et chef du service central de lutte antiterroriste au parquet de Paris dans les années 1980 Alain Marsaud, demande d'«empêcher par tous les moyens le retour des assassins et de leurs comparses».
Contacté par Sputnik, l'ex-parlementaire se déclare persuadé que la France souhaitait en réalité que «tout le monde reste là-bas et qu'on ne s'embarrasse pas».
«J'ai déposé une lettre à l'Elysée ce matin, disant à M.Macron qu'il prenait une grande responsabilité si éventuellement, l'une de ses personnes, majeure mais aussi mineure, de retour en France et accueillie selon le principe de l'accueil et des droits de l'homme, venait à faire une grosse bêtise, genre assassinat (…). Politiquement, il aurait du mal à s'en remettre», estime M.Marsaud.
«Croyez-moi que nos forces spéciales ont commencé à faire le ménage pour faire en sorte qu'il y en ait peu qui rentre», assure l'interlocuteur de l'agence.
Fin octobre, une vingtaine de familles françaises ont envoyé une lettre à l'Elysée pour sensibiliser les autorités au sort de leurs filles parties en Syrie pour rejoindre les rangs de Daech, ainsi que de leurs enfants. La lettre demande aux autorités de faciliter leur retour en France pour qu'elles soient jugées par des tribunaux français.