«Parmi ceux qui sont revenus, il y a des déçus, mais il y a ceux qui sont convaincus de leur idéologie. C'est au service de renseignement de faire le tri et d'identifier ceux qui sont dangereux», a-t-il souligné.
Selon un autre interlocuteur de Sputnik, Romain Caillet, expert en terrorisme et djihadisme à l'Institut français du Proche-Orient, le chiffre de 271 personnes «correspond à peu près à ce que les observateurs du mouvement djihadiste pensent».
D'après lui, un tiers des djihadistes qui sont partis en Syrie ont étés tués, un tiers est rentré et un tiers est resté sur place et se déplace entre les camps islamiques.
«Sur 217 personnes, il y a 10% de femmes. Il est difficile de savoir qui sont les 54 mineurs dénombrés parce que ce chiffre englobe les mineurs capables de combattre, et même les enfants en bas âge nés là-bas qui ne sont pas des combattants. »
217 majeurs et 54 mineurs sont rentrés des zones de combats en Irak et en Syrie en France, selon le ministre français de l'Intérieur Gérard Collomb, et même si ce chiffre représente une proportion assez faible des quelque 1.910 Français considérés comme djihadistes par l'État français en 2016, la menace terroriste reste «très élevée» dans le pays.