L'Association des correspondants auprès des Nations unies (ACANU) a diffusé une déclaration officielle dont Sputnik s'est procuré la copie dans laquelle elle accuse de discrimination le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme (HCDH) lors de la publication du rapport de la Commission d'enquête indépendante sur la Syrie.
Selon l'ACANU, un point de presse à huis clos a été organisé par le service de presse du bureau de Genève à la veille de la présentation du rapport.
«Deux représentants des États-Unis, un représentant du Royaume-Uni, un représentant d'un média canado-britannique, un Français et un Espagnol ont été choisis en tant que médias, excluant tous les autres journalistes. Il est également révoltant que des correspondants des pays arabes n'aient pas été invités», stipule le message signé par le président de l'ACANU Jan Dirk Herbermann.
De son avis, les journalistes présents ont été privilégiés par rapport à leurs autres collègues.
«Des points de presse secrets sont absolument inacceptables. Une telle approche sélective est contraire aux principes fondamentaux de l'Onu en matière de droits de l'homme, d'égalité en droits et de respect envers tout le monde. J'espère qu'un tel favoritisme qui frappe la plupart des correspondants des médias mondiaux accrédités auprès de l'Onu ne se répétera plus», a souligné M. Herbermann.
Selon les informations de Sputnik, le point de presse en question s'est déroulé en présence de journalistes de Reuters, d'AP, de l'AFP, de l'agence EFE, de la BBC et du New York Times.
L'Association des journalistes accrédités à Genève compte actuellement environ 150 envoyés des principaux médias mondiaux.