«Tant qu'on ne trouve pas de solution pacifique», il est «inévitable» que Pyongyang aura des missiles balistiques intercontinentaux, a-t-il estimé:
«Nous devons mettre fin à ces programmes maintenant, alors que les sanctions n'auront un impact que dans cinq ans.»
M.Oulianov a également affirmé que la Russie «n'allait jamais reconnaître la Corée du Nord» en tant qu'État nucléaire, ce qui rapproche les positions de la Russie et des États-Unis. En cela, Pyongyang n'a ni rejeté, ni accepté la proposition conjointe de Moscou et Pékin de suspendre simultanément les manœuvres militaires de Washington et les tirs de missiles nord-coréens.
Les tensions ne cessent de monter autour de la péninsule coréenne ces derniers mois, durant lesquels Pyongyang a réalisé une série inédite de tests de missiles et procédé à l'essai d'une bombe à hydrogène (bombe H). Washington et Pyongyang échangent régulièrement des menaces et des intimidations. Donald Trump a menacé mi-septembre de «détruire totalement» la Corée du Nord en cas d'attaque initiale de Pyongyang. Pour sa part, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a promis de prendre les mesures les plus cruelles de l'histoire contre l'agression américaine.
De leur côté, la Russie et la Chine ont élaboré de nombreuses feuilles de route permettant le règlement pacifique du conflit sur la péninsule, mais elles ont toutes été ignorées par Washington.