Les représentants de la communauté ont l'intention de se battre pour les droits non seulement de leur langue natale, mais également de celles de toutes les autres minorités nationales du pays. Ils n'ont pas l'intention de reculer, même si une exception était faite pour le hongrois et d'autres langues de l'UE. Le parti parlementaire Bloc d'opposition est solidaire de leur cause. Selon le quotidien Izvestia.
Et de poursuivre: «La communauté hongroise attend les résultats du travail de la Commission de Venise, après quoi on y verra plus clair sur la manière de se battre pour les droits des minorités nationales. Actuellement, cet organe consultatif agissant auprès du Conseil de l'Europe est chargé d'expertiser la loi sur l'éducation. Les Hongrois espèrent que la Commission de Venise présentera ses conclusions en décembre. Sinon il faudra attendre la prochaine réunion en mars».
«Le droit des minorités nationales en tant que partie intégrante des droits de l'homme est fixé dans les documents internationaux qui imposent à l'Ukraine certains engagements», a souligné Mikhaïl Tovt.
Le politicien souligne que les Hongrois de Transcarpatie comptent sur le soutien des organisations internationales dans la lutte pour les droits des minorités nationales.
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