«Nous appelons les institutions internationales, dont le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'Homme, le Commissaire aux droits de l'Homme du Conseil de l'Europe, le représentant de l'OSCE pour la liberté des médias, le Haut-Commissaire de l'OSCE pour les minorités nationales, à exercer leur influence sur les autorités de Kiev pour protéger les millions de citoyens ukrainiens contre la violation de leurs libertés et droits fondamentaux», a indiqué le diplomate russe.
D'après le texte voté début septembre par la Rada, l'ukrainien devra, à partir de la rentrée 2018, être la langue principale au collège et au lycée. Les autres langues, notamment le russe, le hongrois, le roumain ou le polonais, parlées par les minorités ethniques résidant sur le territoire du pays, seront réservées au cours d'histoire, de langue et de littérature.
Plusieurs pays européens ont émis des critiques à l'encontre de la nouvelle loi. En signe de protestation, le Président roumain a annulé un déplacement officiel à Kiev, alors que la Hongrie a dénoncé un «coup de poignard dans le dos» et promis de ne plus soutenir l'Ukraine sur la scène internationale.
La Russie a pour sa part accusé Kiev de vouloir établir «un Etat unilingue dans un pays de fait multi-ethnique».