« Un génocide de la langue russe, c'est ainsi que je considère ce projet de loi soumis récemment à la Rada suprême », a relevé M. Klintsevitch.
Il a particulièrement insisté sur le fait que le document avait été élaboré par plus de 30 députés de fractions différentes, ce qui rendait « le tableau encore plus affligeant. »
« Quoi qu'il en soit, poursuit-il, la rage nationaliste est mauvaise conseillère. La ratification de ce projet de loi constitue la voie directe vers la perte définitive du Donbass par l'Ukraine, où la majorité écrasante de la population est russophone », a-t-il ajouté.
Le 21 janvier, un groupe de députés a soumis au parlement un projet de loi sur l'exclusivité de la langue ukrainienne, conformément auquel l'ukrainien devrait être imposé dans l'ensemble des organes d'État et des institutions scolaires et universitaires du pays, ainsi que dans les médias, maisons d'éditions, activités culturelles et dans le secteur des services dans son intégralité.
Depuis 2014, Kiev déploie d'intenses efforts pour effacer tous les liens de l'Ukraine avec la Russie et la langue russe. Ainsi, malgré le désaccord des Ukrainiens, les autorités ont décidé de supprimer les noms faisant référence à Moscou de la carte de Kiev. Il est donc proposé de rebaptiser la rue Moskovskaïa ("de Moscou"), le pont de Moscou, la place Moskovskaïa et l'avenue Moskovski et la liste ne cesse de s'agrandir.
La langue russe n'a aucun statut officiel en Ukraine. Or, selon une étude réalisée récemment par l'institut de sondages Gallup, 83 % des Ukrainiens préfèrent utiliser le russe au quotidien.
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