Un nouveau projet de résolution sur les droits de l'Homme en Crimée déposé par l'Ukraine à l'Onu n'est pas resté sans réaction sur la péninsule.
Le vice-premier ministre du gouvernement criméen, Dmitri Polonski, a critiqué ce nouveau document de Kiev qui réclame notamment de lever l'interdiction de l'Assemblée des Tatars de Crimée et de dispenser l'enseignement en ukrainien et en tatar de Crimée.
«En ce qui concerne l'interdiction. L'Assemblée des Tatars de Criméeest reconnue en Russie comme organisation extrémiste, c'est la raison pour laquelle elle a été interdite. Si la partie ukrainienne dépose une telle résolution, qu'elle dépose d'emblée une résolution sur la reconnaissance de Daech et d'autres organisations terroristes ayant le droit d'existence sur le territoire des pays membres de l'Onu. Car, au fond, la revendication est similaire», a expliqué M. Polonski.
«Trois langues officielles existent sur le territoire de la République de Crimée: le russe, l'ukrainien et le tatar de Crimée. L'enseignement dans ces langues se fait conformément au choix des parents, porté sans aucune pression. C'est la raison pour laquelle il n'y a aucun problème de discrimination. La question est de savoir si les Criméens souhaitent faire des études dans telle ou telle langue. Si quelqu'un affirme le contraire, il ment d'une manière éhonté et poursuit des objectifs politiques quelconques», a conclu le fonctionnaire.
Comme annoncé, l'Ukraine a déposé à la troisième commission de l'Assemblée générale des Nations Unies un nouveau projet de résolution portant sur la soi-disant violation des droits de l'Homme en Crimée qui sera soumis au vote à la mi-novembre.