L'agence d'information ukrainienne Ukrinform a annoncé, se référant au porte-parole de l'ambassadeur ukrainien à l'Onu, Oleg Nikolenko, que l'Ukraine avait déposé à l'Onu un nouveau projet de résolution sur les droits de l'Homme… en Crimée.
«Aujourd'hui à New York, la délégation ukrainienne a déposé au secrétariat de la troisième commission de l'Assemblée générale des Nations Unies un projet de résolution intitulé Situation des droits de l'Homme dans la République autonome de Crimée et à Sébastopol, en Ukraine. 34 pays sont co-auteurs du document», a signalé M. Nikolenko, oubliant que la Crimée et la ville de Sébastopol ne sont pas ukrainiennes.
Selon lui, la résolution réclame que la Russie lève l'interdiction de l'Assemblée (Majlis) des Tatars de Crimée (ajoutée en Russie à la liste des organisations extrémistes et interdite en 2016), ainsi que le libre accès à la Crimée des organisations internationales.
Le vote sur la résolution au sein de la troisième commission est fixé pour la mi-novembre.
Le 30 octobre, le ministre ukrainien des Affaires étrangères Pavel Klimkine a annoncé une résolution «rigoureuse» sur la Crimée.
Cette consultation populaire a été organisée après le coup d'État de février 2014 en Ukraine, quand des politiques solidaires de forces nationalistes, y compris russophobes, sont arrivés au pouvoir à Kiev.