L'ex-ministre des Finances, milliardaire et populiste Babis a mis un terme à la domination des partis de l'establishment dans la politique tchèque, écrit lundi le site d'information Gazeta.ru. Le positionnement de sa campagne contre toutes les forces existantes a apporté à ce politicien la victoire aux dernières législatives.
La force politique populiste du pays a réussi à s'assurer la sympathie des Tchèques en avançant des slogans clairs et en se mettant en opposition par rapport aux personnalités politiques traditionnelles du pays.
Babis possède une expérience de travail au gouvernement. Il a occupé le poste de ministre des Finances de 2014 jusqu'en mai 2017. «A ce poste il a mis en œuvre une réforme très impopulaire auprès des entrepreneurs et très populaire auprès des travailleurs — il a instauré le calcul électronique des bénéfices. Cela signifie qu'aucun entrepreneur ne peut cacher ces recettes pour frauder le fisc», a expliqué la rédactrice de la revue Prague Express Irina Sulc.
Sachant que les médias occidentaux qualifient Babis d'«eurosceptique» et expliquent son succès par la colère des Tchèques par rapport à la situation actuelle. «Malgré le succès économique du pays, les experts disent que de nombreux Tchèques doivent durement travailler pour un bas salaire, pensent qu'ils sont restés derrière et se tournent vers les partis populistes, eurosceptiques, d'extrême-droite et antieuropéens», écrit The Daily Mail.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.