«Ce sont les citoyens qui doivent décider […]. La sortie de la République tchèque de l'UE sera possible du point de vue théorique et pratique si le parlement approuve une loi sur le référendum. Je suis un partisan de la démocratie directe, partisan du référendum, je le soutiendrai, mais je voterai contre la sortie», a indiqué le Président.
Cependant, Zeman a exprimé son inquiétude devant la mauvaise gestion actuelle de l'Union européenne.
«L'UE a besoin d'une gestion forte, comme dans le passé», a-t-il souligné.
Selon lui, les autorités de l'Union n'inspirent pas le respect aux Européens car leur politique évoque d'une certaine façon la doctrine de la «souveraineté limitée» que l'Union soviétique appliquait en son temps à l'égard des pays socialistes. Or, la République tchèque croit en «l'existence d'un État souverain».
En outre, le Président a déploré «l'erreur tragique» de la chancelière allemande Angela Merkel qui a décidé d'ouvrir les portes de son pays aux réfugiés syriens. Cette décision s'est avérée préjudiciable pour l'ensemble de l'Union européenne.
«Ils parlent à longueur de temps de solidarité, mais cela ne s'applique pas à leurs propres citoyens», a conclu Zeman.