Le nombre de détracteurs des sanctions antirusses continue à augmenter au sein de l'UE. Leszek Miller, ex-Premier ministre polonais, s'est déclaré opposé aux sanctions antirusses dans une interview accordée au quotidien Izvestia.
«Les sanctions ont un impact négatif principalement sur les citoyens ordinaires (…) De nombreux exportateurs polonais qui fournissaient des produits agricoles au marché russe ont souffert des sanctions antirusses. Ils ont été forcés de chercher de nouveaux marchés moins rentables en termes de quantité et de logistique. Les sanctions ne règlent pas le problème», a souligné M.Miller.
Certains pays européens ont déjà noté que les sanctions antirusses étaient dommageables pour leur économie. Le dirigeant du parti italien la Ligue du Nord, Matteo Salvini, a été jusqu'à déclarer que les «folles sanctions antirusses» étaient «un suicide». «À cause de ces folles sanctions antirusses, l'Italie a perdu sept milliards d'euros», a-t-il affirmé.
Selon l'ancien ministre letton des Affaires étrangères, Janis Jurkans, les sanctions antirusses ont un impact très néfaste sur l'économie su pays. «De nombreux entrepreneurs espèrent qu'elles seront levées et que les investissements russes reviendront dans le pays. Les sanctions antirusses sont un problème pour toute l'UE», a-t-il déclaré à Izvestia.