Le Département d'État est prêt à examiner « des projets qui, à long terme, devraient contribuer directement au renforcement de la sécurité et de la stabilité, ainsi qu'à la protection des intérêts américains dans la région».
En même temps, ces projets doivent proposer des approches nouvelles et efficaces pour promouvoir les droits de l'homme en Chine.
«La préférence sera accordée aux projets fondés sur une nouvelle approche créative plutôt que sur une répétition de l'expérience passée», indique le document.
Les futurs combattants de la démocratie devront accorder une attention particulière à la lutte pour l'indépendance du système judiciaire chinois, à l'assistance aux populations vulnérables ainsi qu'au respect des droits des travailleurs conformément aux normes internationales.
Pékin avait déjà réagi à des accusations similaires de Washington. Ainsi, en mars 2017, le Conseil des affaires de l'État de la République populaire de Chine avait publié un rapport intitulé «de la situation des droits de l'Homme aux États-Unis en 2016». Ses auteurs constataient que les autorités américaines, qui critiquaient les autres pays, ignoraient «la situation terrible» des droits de l'Homme dans le leur.
«Au total, il s'est produit environ 58.100 incidents avec l'utilisation d'armes, dont 385 cas de fusillades de masse, qui ont fait 15.000 morts et 30.600 blessés», indique le document.
Les experts chinois ont également rappelé quel était le prix des «réalisations démocratiques» américaines dans les pays du Proche-Orient.
«Les États-Unis qui ont accusé à maintes reprises d'autres pays de violations des droits de l'Homme, ne cessent de tuer délibérément des civils innocents. Du 8 août 2014 au 18 décembre 2016, les États-Unis ont effectué 7.200 frappes aériennes en Irak et 5.800 en Syrie, Le nombre de leurs victimes civiles varie de 4.600 à 6.100 personnes», informe le rapport.