La publication de Michael Burleigh dans le quotidien britannique The Times consacrée au rôle de Moscou au Proche-Orient n'est pas passée inaperçue à l'ambassade de Russie à Londres.
Les diplomates ont remarqué qu'au cours de son analyse, l'auteur de l'article débouchait sur des conclusions contradictoires. Ainsi, il écrivait au début que la Russie «tire profit» du chaos au Proche-Orient, mais ensuite il affirmait que Moscou joue un rôle stabilisateur dans la région, empêchant à la fois les intrusions militaires de l'extérieur et les conflits internes.
«Michael Burleigh affirme que la Russie stabilise et déstabilise simultanément la situation au Proche-Orient. Indice: quand vous ne pouvez pas décider, tirez à pile ou face», ont twitté les diplomates russes.
.@BurlM11 asserts that Russia is stabilizing and destabilizing Middle East at the same time. Tip:if you can’t make up your mind, toss a coin pic.twitter.com/5OBpucPSbT
— Russian Embassy, UK (@RussianEmbassy) 27 сентября 2017 г.
L'ambassade de Russie en Grande-Bretagne suit de près les publications des médias et souligne régulièrement des erreurs, des contradictions et des distorsions de faits. D'habitude les diplomates réagissent à des matériaux similaires avec humour.
Ainsi, lorsque le Premier ministre britannique Theresa May avait accusé Bruxelles d'ingérence dans les élections au Royaume-Uni, l'ambassade russe à Londres avaient répondu en lançant une pique via Twitter.
«Dieu merci, cette fois ce n'est pas la Russie», avait ainsi ironisé l'ambassade.
Ce tweet avait recueilli environ 9.500 retweets et 12.000 likes. Pourtant l'ambassade ne révèle pas aux médiax le nom du responsable des contenus Twitter, notant qu'il s'agit du «fruit des efforts collectifs» d'une trentaine de membres de la mission.