«On peut seulement espérer que la déclaration insultante à propos du Président russe Vladimir Poutine, figurant dans l'article initiale du dernier numéro du journal Focus, n'est rien d'autre qu'un exercice linguistique infructueux d'un journaliste ou d'une journaliste et a été autorisé à être imprimé par erreur. On espère que le rédacteur en chef, Robert Schneider, qui a assez d'expérience professionnelle et qui comprend très clairement où sont les "lignes rouges" de l'éthique journalistique, trouvera l'occasion (et, bien sûr, le courage) de s'excuser de l'erreur évidente de sa rédaction», a-t-il écrit sur la page officielle de l'ambassade sur Facebook.
Une photo, qui montre un extrait de Focus, a été publiée sur Twitter par l'ambassade de Russie le 12 septembre.
Dem #FOCUS scheint es provozierend zu sein. Ist es? Nein. Abgeschmackt und doof? Ganz bestimmt. Was meint aber @RegSprecher? pic.twitter.com/tEF5fveLoa
— Botschaft Russlands (@RusBotschaft) 12 сентября 2017 г.
«Focus magazine semble provocateur. Est-ce ainsi? Non, ce n'est pas le cas. Fade et stupide? Absolument. Mais qu'est-ce que le chef de la presse pense à ce sujet?», ont écrit des diplomates, en évoquant Steffen Seibert, responsable du service de la presse et de l'information du gouvernement allemand.
L'article sur la chancelière allemande Angela Merkel contient la phrase suivante:
«Bien sûr, elle a peur du chien de Poutine, mais elle n'a certainement pas peur d'un chien nommé Poutine».
Cette phrase évoque une rencontre entre Vladimir Poutine et Angela Merkel qui a eu lieu en 2007. Lors de pourparlers russo-allemands tenus à Sotchi dans la résidence Botcharov Routcheï, le chien favori du Président russe est entré dans la salle, effrayant la chancelière allemande. Certains médias occidentaux écrivaient à l'époque que M.Poutine l'avait fait exprès, et qu'il était soi-disant parfaitement informé du traumatisme provoqué à Mme Merkel par la morsure d'un chien en 1995.
Vladimir Poutine a ensuite explique au quotidien allemand Bild qu'il ne savait rien des peurs de la chancelière et qu'il voulait seulement lui faire plaisir en lui montrant son chien favori. «Je lui ai tout expliqué et je me suis excusé», avait confié le Président.